LA PLACE FINANCIÈRE MONÉGASQUE

    • L’origine de la place financière monégasque remonte à la fin du 19ème siècle. Aujourd’hui, la Place financière monégasque peut s'enorgueillir d'un réseau très étoffé, s'articulant autour d’une quarantaine de banques de plein exercice (appartenant à de grands groupes), et plus d’une cinquantaine de sociétés de gestion de portefeuille et de fonds. Elle est ainsi devenue l’un des points forts de l’économie de la Principauté, étant à la fois prospère, solide, parfaitement régulée, professionnelle et reconnue au plan international.

 

    • Elle est ainsi devenue l’un des points forts de l’économie de la Principauté, étant à la fois prospère, solide, parfaitement régulée, professionnelle et internationalement reconnue. En vertu de divers accords franco-monégasques, les activités bancaires sont soumises à supervision de l’Autorité de Contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). Les Banques monégasques suivent les mêmes règles prudentielles et de surveillance que les banques françaises, la supervision s’effectuant dans un cadre qui garantit la confidentialité des opérations des établissements de la place. Les activités de gestion sont agrées et contrôlées par la Commission de Contrôle des activités Financières (CCAF) qui bénéficie du concours des plus hauts responsables de l’Autorité française de régulation des marchés, l’Autorité des Marchés Financiers (AMF).

 

    • Les dirigeants et le personnel des établissements financiers installés en Principauté sont soumis au secret professionnel. Celui-ci a pour objet de garantir le bon fonctionnement du secteur bancaire et financier qui repose sur la confiance des clients et répond principalement à la protection des intérêts de ceux-ci. Le non-respect de ce secret est sanctionné par les peines édictées par l’article 308 du Code pénal. Comme dans tous les pays où existe un système financier organisé, le secret professionnel n’est pas opposable aux Organismes de surveillance du système bancaire monégasque et de Lutte contre le Blanchiment, eux-mêmes soumis au secret professionnel, ni aux autorités judiciaires monégasques, agissant dans le cadre d’une procédure pénale.

 

(Source: amaf.mc)